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Le bilan carbone est un outil essentiel pour mesurer l’empreinte carbone d’une entreprise ou d’un individu. Il permet d’analyser les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (GES), contribuant ainsi à l’évaluation et la réduction de l’impact environnemental. Comprendre son importance et savoir comment le calculer, c’est faire un pas de plus vers des gestes responsables pour le climat.
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et l’Association Bilan Carbone (ABC) jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. C’est l’ADEME qui a initialement mis en place la méthode Bilan Carbone® en 2004, un outil permettant aux organisations et individus d’évaluer et de réduire leurs émissions de GES. Cet outil a été créé par Jean Marc Jancovici.
Depuis 2011, l’ABC a repris le flambeau et continue à développer et à promouvoir cette méthode. Elle se positionne comme un leader dans la comptabilité carbone, proposant des formations, des outils et des moyens d’action concrets pour aider les organisations et les citoyens à réussir leur transition bas carbone.
En plus de leur rôle dans le développement de la méthode Bilan Carbone®, l’ADEME et l’ABC collaborent aussi sur des initiatives comme le dispositif Diag Décarbon’Action. Ce dernier, cofinancé par l’ADEME et opéré par l’ABC, a été lancé en 2021 pour aider les petites entreprises, PME et ETI à mesurer leurs émissions de GES et à définir un plan de transition adapté.
L’ADEME, en tant qu’agence de la transition écologique, joue un rôle prépondérant dans la gestion de l’environnement. Sa contribution ne se limite pas au développement de la méthode Bilan Carbone®. L’agence a élargi le bilan GES réglementaire pour inclure toutes les émissions indirectes significatives, renforçant ainsi la fiabilité du bilan carbone.
L’ADEME accompagne également les organisations dans l’établissement de leur bilan carbone. Elle leur propose diverses ressources et formations pour les aider à réduire leur impact environnemental et opérer leur transition bas-carbone.
Un autre aspect majeur de l’implication de l’ADEME dans la lutte contre le changement climatique est la mise en place de la Base Carbone®, outil de référence pour les bilans GES obligatoires. Grâce à cette initiative, l’ADEME facilite la comptabilité carbone des organisations et aide à calculer et réduire les émissions de GES.
L’Association Bilan Carbone (ABC) et son rôle dans la gestion du carbone sont cruciaux. Elle a repris la relève de l’ADEME en 2011 pour faire évoluer la méthode Bilan Carbone® et soutenir les organisations et les citoyens dans leur transition vers une faible empreinte carbone.
L’ABC propose un ensemble d’outils, de formations et de moyens d’action concrets. Elle est également à l’origine de l’initiative Diag Décarbon’Action, visant à accompagner les PME et ETI dans la mesure de leurs émissions de GES et à élaborer un plan de transition adapté.
Son rôle ne se limite pas à la sensibilisation, l’ABC est un acteur majeur dans la définition et la mise en œuvre de [démarche de progrès en matière de GES]. Elle œuvre pour une gestion du carbone efficace, insistant sur l’utilisation de données de flux physiques pour limiter les incertitudes dans le calcul des émissions carbone.
L’ADEME et l’ABC offrent une variété de formations pour ceux qui cherchent à comprendre et à utiliser la méthode Bilan Carbone®. Ces formations s’adressent aux professionnels, aux collectivités, aux particuliers et aux entreprises.
L’Institut de Formation Carbone, partenaire exclusif de l’ABC, propose deux niveaux de formation :
Par ailleurs, l’ADEME propose des formations sur la comptabilité carbone et la transition bas carbone. Ces formations incluent des outils, des guides et des exemples de bonnes pratiques pour aider les participants à réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre de leur activité ou de leur territoire.
Des formations spécifiques sont également proposées, comme le parcours entreprises ACT Pas à Pas, qui alterne théorie et pratique pour comprendre la méthode et avoir une vision globale des outils.
Il est à noter que ces formations peuvent donner droit à des financements de la part de votre Opérateur de Compétences (OPCO).
Les entreprises ont certaines obligations en matière de bilan carbone. Depuis le 1er janvier 2023, la réalisation d’un bilan carbone complet est obligatoire pour les sociétés de plus de 500 salariés en métropole et de plus de 250 en outre-mer, conformément au décret nº2022-982 de juillet 2022.
L’ADEME et l’ABC sont des acteurs majeurs dans ce processus. Les entreprises doivent publier leur bilan carbone sur le site dédié de l’ADEME pour être pris en compte. En cas de non-respect, elles s’exposent à une amende de 10 000€, pouvant atteindre 20 000€ en cas de récidive.
Les entreprises doivent également renouveler ce bilan carbone tous les 4 ans. Cette réglementation vise à s’assurer que l’ensemble des organisations prennent la mesure de leurs émissions de gaz à effet de serre et mettent en place des actions pour les réduire.
De son côté, l’ABC offre des moyens d’action concrets, des formations et des outils, comme la méthode Bilan Carbone®, pour aider les organisations à réaliser leur bilan carbone et à réussir leur transition vers une activité bas carbone.
L’impact environnemental et les émissions de CO2 sont les principales préoccupations du bilan carbone. Les activités humaines, qu’elles soient individuelles ou au sein d’entreprises, engendrent des émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre (GES), contribuant ainsi au réchauffement climatique.
Les secteurs les plus émetteurs sont l’énergie, l’industrie, le transport et l’agriculture. Cependant, chaque individu, chaque entreprise peut agir à son échelle pour réduire son empreinte carbone.
La quantification des émissions de CO2 est une étape cruciale pour mettre en place des mesures d’atténuation et de compensation. L’objectif est de parvenir à une neutralité carbone, où les émissions seraient entièrement compensées par des puits de carbone, tels que les forêts ou les technologies de capture et de stockage du carbone.
C’est dans ce contexte que s’inscrit la nécessité d’effectuer un bilan carbone, afin de mesurer précisément les émissions de CO2 et de GES, et d’identifier les leviers d’action pour les réduire.
Les scopes 1, 2 et 3 sont des catégories d’émissions de gaz à effet de serre (GES) utilisées pour réaliser un bilan carbone. Ils permettent de catégoriser les émissions en fonction de leur origine :
La compréhension et l’intégration de ces trois scopes est essentielle pour évaluer précisément l’empreinte carbone d’une organisation et identifier ses principaux leviers d’action pour la réduction de ses émissions.
La gestion des GES dans le cadre du bilan carbone nécessite une approche structurée et systématique. Elle commence par la mesure des émissions de GES, qui est réalisée en utilisant des méthodes spécifiques telles que le BEGES à l’échelle française ou le GHG Protocol à l’échelle internationale. Les entreprises doivent quantifier précisément leurs émissions directes (scope 1) et indirectes (scopes 2 et 3). Cette quantification inclut tous les GES, pas seulement le CO2. Une fois les émissions mesurées, l’entreprise doit élaborer un plan de transition pour réduire ses émissions. Ce plan doit comporter des objectifs de réduction précis et des actions cohérentes à mettre en œuvre.
La mesure des GES dans les entreprises se fait généralement par une méthode de calcul appelée le Bilan Carbone®. Ce processus d’évaluation comprend plusieurs étapes :
Il est à noter que la réalisation d’un bilan carbone peut être obligatoire pour certaines entreprises, notamment celles de plus de 500 salariés en France métropolitaine.
Pour réduire les émissions de GES, différentes stratégies peuvent être mises en œuvre. D’une part, l’efficacité énergétique peut être améliorée, en diminuant la consommation d’énergie primaire. Cela peut passer par l’optimisation des processus, la modernisation des équipements, ou la sensibilisation des collaborateurs.
D’autre part, la transition vers une économie à faible intensité de carbone peut être facilitée par l’adoption de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). Celle-ci définit une trajectoire de réduction des émissions de GES jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court et moyen termes.
Les entreprises peuvent également recourir au label bas-carbone, qui concerne la réduction et la séquestration des émissions de GES. Ce label vise à accélérer la décarbonation de certains secteurs à fort impact environnemental, grâce à un accompagnement et un financement des projets bas-carbone.
Enfin, certaines actions spécifiques peuvent être définies à l’issue d’une évaluation détaillée des émissions d’une organisation. Des plans d’action sur mesure peuvent alors être mis en place pour faire sa transition vers la neutralité carbone.
La compensation des émissions de GES est une démarche qui permet à une entreprise ou à un individu de compenser les émissions de gaz à effet de serre qu’elle ou il ne peut pas éviter. Cette compensation se fait généralement par le financement de projets qui ont pour objectif de réduire, d’éviter ou de stocker une quantité équivalente de GES.
Il existe différents types de projets de compensation carbone, tels que :
Il convient de noter que, bien que la compensation carbone ait un rôle à jouer dans la transition vers une économie à faible émission de carbone, elle ne doit pas être considérée comme une alternative à la réduction directe des émissions. En effet, la compensation des émissions de GES doit s’inscrire dans une stratégie globale de réduction des émissions, où la priorité est toujours donnée à la réduction à la source.
La compensation du bilan carbone est un processus en deux étapes. D’abord, il faut réduire autant que possible ses émissions de gaz à effet de serre. Ensuite, on peut compenser les émissions restantes en soutenant des projets qui absorbent une quantité équivalente de CO2 de l’atmosphère.
Pour compenser votre bilan carbone, vous pouvez :
Il est indispensable de choisir des projets certifiés par des normes reconnues, comme le [Protocole de Kyoto] ou la [Norme ISO], pour garantir leur efficacité et leur fiabilité.
Pour réaliser son bilan carbone individuel, plusieurs méthodes sont disponibles. La méthode Bilan Carbone®, initiée par l’ADEME en France, est largement reconnue. Elle s’articule autour de plusieurs étapes clés, dont la définition du périmètre de votre empreinte, la collecte et l’analyse des données, et l’élaboration d’un plan d’action.
D’autres méthodes à l’échelle internationale, comme le GHG Protocol, peuvent également être utilisées.
Des outils de diagnostic en ligne, comme le simulateur de l’ADEME, sont aussi accessibles gratuitement pour faciliter la réalisation du bilan. Il est essentiel de choisir une méthode adaptée à ses besoins et à son contexte pour obtenir un bilan carbone précis.
Les calculateurs d’empreinte carbone sont des outils en ligne qui permettent d’évaluer rapidement et facilement l’empreinte carbone d’un individu ou d’une entreprise. Ils prennent en compte différents facteurs tels que le mode de vie, les habitudes de consommation, le type de logement ou encore les déplacements. Certains calculateurs, comme celui de l’ADEME, proposent une approche plus détaillée, intégrant notamment les émissions liées à l’usage du numérique.
Ces outils fonctionnent généralement en posant une série de questions sur ces différents aspects. Les réponses sont ensuite utilisées pour estimer la quantité de gaz à effet de serre (GES) émis. Certains calculateurs permettent même de simuler l’impact de changements de comportement sur l’empreinte carbone.
Il existe plusieurs calculateurs d’empreinte carbone gratuits en ligne, parmi lesquels :
Ces outils sont accessibles à tous et représentent une première étape pour prendre conscience de son impact sur le climat et identifier les principaux leviers d’action pour réduire son empreinte carbone.
Les calculateurs d’empreinte carbone fonctionnent sur la base de méthodologies de calcul précises. Ils recueillent des informations sur différents aspects de la vie quotidienne de l’utilisateur, comme la consommation énergétique, les déplacements, l’alimentation, etc. Ces données sont analysées en tenant compte des facteurs d’émissions de chaque domaine, ce qui permet d’estimer la quantité de CO2 émise.
Généralement, ces outils se basent sur des facteurs d’émissions physiques ou monétaires, qui représentent la quantité de CO2 émise pour produire ou consommer un bien ou un service. Ils sont donc en mesure d’offrir une évaluation des émissions annuelles de gaz à effet de serre d’une personne ou d’une organisation.
Certains calculateurs vont plus loin en proposant des actions concrètes et adaptées pour réduire l’empreinte carbone calculée. Ainsi, non seulement ils permettent de mesurer l’impact environnemental, mais ils offrent également des solutions pour le diminuer.
Les calculateurs d’empreinte carbone fournissent une estimation basée sur des modèles de calculs et des facteurs d’émission prédéfinis. Cela signifie que les résultats obtenus peuvent varier en fonction de l’outil utilisé, de la précision des informations fournies et de la méthodologie de calcul employée.
Néanmoins, ces outils sont généralement conçus pour être aussi précis et représentatifs que possible. Certains calculateurs, tels que celui de l’ADEME, sont régulièrement mis à jour et améliorés pour tenir compte des dernières données scientifiques et des changements dans les facteurs d’émission.
Il est donc crucial de comprendre que l’estimation obtenue est une approximation. Elle peut être utilisée comme un point de départ pour comprendre son impact sur le climat, mais elle ne doit pas être prise comme une valeur absolue.
Il est également important de noter que la fiabilité des résultats dépend en grande partie de la qualité et de la précision des informations fournies par l’utilisateur. Ainsi, pour obtenir des résultats précis, il est recommandé de remplir le questionnaire du calculateur le plus honnêtement et précisément possible.
Les gestes climat sont des actions individuelles ou collectives qui ont pour objectif de réduire notre empreinte carbone. Ces gestes, bien que de petite envergure, peuvent avoir un impact significatif lorsqu’ils sont adoptés de manière généralisée. Ils englobent des domaines variés tels que l’alimentation, le mode de vie, le transport, l’énergie, la consommation et le recyclage.
Ces gestes, bien qu’ils puissent sembler minimes à l’échelle individuelle, ont un impact réel sur notre empreinte carbone lorsque mis en œuvre de façon systématique et généralisée.
L’empreinte carbone moyenne d’un français est estimée à environ 11,2 tonnes d’équivalent CO2 par an. Cette empreinte provient de différentes sources, notamment l’alimentation, le transport et le logement. Pour la réduire, diverses actions peuvent être envisagées :
Chaque geste compte et c’est l’ensemble de ces actions qui permettra de réduire significativement notre empreinte carbone.
Chaque mode de transport génère une quantité spécifique d’émissions de gaz à effet de serre (GES), contribuant ainsi à l’empreinte carbone globale. Pour réduire cette empreinte, il est crucial de comprendre comment les différents modes de transport se comparent en termes d’émissions de GES.
Le transport aérien, par exemple, génère une quantité importante de CO2 par passager-kilomètre, en raison de sa consommation élevée de carburant et de l’altitude à laquelle il opère. Même si ce mode de transport est moins fréquent que d’autres, son impact environnemental est significatif.
Le transport routier, quant à lui, comprend une variété de véhicules dont les émissions peuvent varier grandement, allant des voitures électriques aux camions lourds. Les voitures personnelles, en particulier celles alimentées par des carburants fossiles, sont une source majeure d’émissions de CO2.
D’autres modes de transport, tels que le vélo ou la marche, n’émettent pas de CO2 lorsqu’ils sont utilisés, mais leur empreinte carbone globale peut inclure les émissions générées par leur production et leur entretien.
Il est essentiel de considérer tous ces facteurs lors de l’évaluation de l’empreinte carbone de nos déplacements.
L’impact environnemental d’un voyage en bateau dépend de nombreux facteurs, notamment la distance parcourue, le type de bateau utilisé et le nombre de passagers à bord. Une estimation de l’empreinte carbone d’un voyage en bateau peut être obtenue à partir de calculateurs en ligne spécifiques, qui prennent en compte ces différents paramètres.
Selon une étude de l’ADEME, un passager piéton en ferry émettrait en moyenne 0,0187 kg de CO2 par kilomètre, tandis qu’un automobiliste en ferry émettrait 0,1295 kg de CO2 par kilomètre pour le conducteur, plus 0,0187 kg de CO2 par kilomètre pour chaque passager supplémentaire.
Cependant, ces chiffres ne sont que des moyennes et l’empreinte carbone réelle peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que le type de carburant utilisé, l’efficacité énergétique du bateau et les conditions météorologiques.
Il est donc recommandé de se renseigner auprès de la compagnie de ferry pour obtenir des informations plus précises sur l’empreinte carbone de leur flotte.
Il est également important de noter que l’empreinte carbone d’un voyage en bateau peut être significativement réduite en optant pour des options plus respectueuses de l’environnement, comme l’utilisation de carburants alternatifs, la réduction de la vitesse de navigation ou l’optimisation des itinéraires.
Le transport aérien est souvent pointé du doigt pour son impact carbone conséquent. En 2021, les émissions de CO2 pour le transport aérien en France s’élevaient à 12,4 Mt (millions de tonnes), dont 70,8% pour le transport aérien international et 29,2% pour le transport intérieur.
Il faut noter que l’empreinte carbone du transport aérien ne se limite pas aux émissions de vol. Elle comprend également les activités liées telles que la fabrication et la maintenance des avions, la production et le raffinage du kérosène, ainsi que les infrastructures aéroportuaires.
Ces éléments démontrent l’urgence d’agir pour réduire l’impact carbone du transport aérien.
Les transports terrestres ont une part importante dans l’empreinte carbone globale avec une contribution notable des véhicules privés et des véhicules lourds.
En termes de véhicules privés, ceux alimentés par des carburants fossiles sont particulièrement préoccupants, en raison de leurs émissions de CO2 significatives.
Les véhicules lourds, tels que les camions et les bus, contribuent également de manière substantielle à l’empreinte carbone, en particulier lorsqu’ils sont utilisés pour le transport de marchandises.
Il est également essentiel de considérer l’impact des infrastructures de transport terrestre. La construction de routes, de ponts et de tunnels, par exemple, nécessite d’importantes quantités d’énergie et de matériaux, contribuant ainsi aux émissions de GES.
Pour atténuer l’empreinte carbone des transports terrestres, plusieurs mesures peuvent être envisagées, parmi lesquelles :
Pour minimiser l’impact carbone de vos déplacements, plusieurs options sont envisageables.
Choisir des modes de transport à faible émission de CO2 : privilégier la marche, le vélo ou les transports en commun pour les distances courtes, et le train pour les longues distances.
Opter pour des véhicules plus écologiques : si l’usage de la voiture est inévitable, envisager l’achat d’un véhicule électrique, hybride ou à faible consommation.
Rationaliser ses déplacements : combiner plusieurs activités lors d’un même déplacement et recourir au covoiturage peut réduire le nombre de trajets effectués.
Adopter l’écoconduite : une conduite douce et régulière permet de diminuer la consommation en carburant.
Privilégier le télétravail : réduire les déplacements domicile-travail peut avoir un impact significatif sur votre empreinte carbone.
Compenser ses émissions: si tous les déplacements ne peuvent être évités, la compensation carbone peut être une solution, à condition qu’elle soit utilisée en complément des efforts de réduction.
Lorsqu’on parle d’énergie éolienne, on pense souvent à une énergie propre et renouvelable. Mais produire de l’électricité à partir du vent implique aussi certaines émissions de gaz à effet de serre. Selon l’ADEME, pour une éolienne terrestre, le taux d’émission est d’environ 14,1 g de CO2e par kWh, tandis que pour une éolienne offshore, il atteint 15,6 g de CO2e par kWh.
Ces chiffres prennent en compte l’ensemble du cycle de vie de l’éolienne : depuis la fabrication des composants, le transport sur le site d’installation, l’exploitation et les activités de maintenance, jusqu’au démantèlement de l’éolienne à la fin de sa vie utile, généralement après environ 25 ans.
Il est également important de noter que ces chiffres sont des moyennes et que l’empreinte carbone réelle d’une éolienne peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que le site d’installation, les conditions de vent et le taux d’utilisation de l’éolienne.
L’énergie solaire est considérée comme une source d’énergie propre et renouvelable. Cependant, comme pour toutes les technologies, sa production et son utilisation engendrent certaines émissions de gaz à effet de serre. Le bilan carbone de l’énergie solaire est souvent exprimé en grammes de CO2 équivalent par kilowattheure (gCO2eq/kWh) d’électricité produite. Ce chiffre prend en compte l’ensemble du cycle de vie des panneaux solaires, depuis l’extraction des matières premières nécessaires à leur fabrication jusqu’à leur élimination à la fin de leur vie utile.
L’émission moyenne d’un panneau solaire est de 43,9 gCO2eq/kWh. Cependant, ce chiffre peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que le lieu de fabrication du panneau. Par exemple, un module photovoltaïque fabriqué en France aurait une empreinte carbone 5 à 20 % plus faible qu’un module importé. De plus, grâce aux évolutions technologiques et aux nouvelles méthodes de fabrication, les émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’énergie solaire ont diminué de près de 50 % ces dernières années.
Il est donc important de garder à l’esprit que, bien que l’énergie solaire ne soit pas totalement exempte d’émissions de gaz à effet de serre, elle reste une source d’énergie à faible empreinte carbone comparée aux énergies fossiles. Selon l’association SolarPowerEU, la production d’électricité solaire émettrait 96 % d’émissions de carbone de moins que le charbon et 93 % de moins que le gaz naturel.
Les énergies fossiles, notamment le pétrole, le charbon et le gaz, sont connues pour leur impact environnemental dévastateur. En effet, leur combustion libère une quantité significative de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre, contribuant ainsi au réchauffement climatique.
En 2019, les énergies fossiles représentaient encore 80,9% de la consommation mondiale d’énergie primaire. Le charbon, en particulier, est la source d’énergie la plus polluante, rejetant 1,06 kg de CO2 par kWh.
Ces émissions ne se limitent pas à la combustion de l’énergie elle-même. Elles incluent également les émissions liées à l’extraction, au transport et à la transformation des combustibles fossiles.
L’impact environnemental des énergies fossiles va au-delà des émissions de CO2. Il concerne également la pollution de l’eau, la dégradation des sols et la destruction des habitats naturels causées par l’exploitation minière et l’exploration pétrolière et gazière.
La réduction de la consommation d’énergies fossiles est donc essentielle pour atténuer l’impact environnemental de notre consommation énergétique.
Pour choisir une énergie à faible empreinte carbone, plusieurs critères sont à considérer.
L’origine de l’énergie : privilégiez les énergies renouvelables comme l’éolien, le solaire ou l’hydraulique. Ces sources d’énergie n’émettent pas ou peu de CO2 lors de leur production.
Le rendement énergétique : certaines sources d’énergie sont plus efficaces que d’autres. Par exemple, une ampoule LED consomme 5 fois moins d’énergie qu’une ampoule à incandescence pour la même quantité de lumière produite.
La durée de vie des équipements : plus un équipement a une longue durée de vie, plus l’impact des émissions de GES liées à sa fabrication est dilué dans le temps.
L’impact de la production énergétique : prenez en compte le cycle de vie complet de l’énergie, incluant l’extraction des matières premières, la fabrication, l’utilisation et le recyclage ou le traitement des déchets.
L’adaptabilité à vos besoins : certaines sources d’énergie sont plus adaptées à certains usages. Par exemple, le solaire peut être une bonne solution pour chauffer l’eau ou produire de l’électricité dans les régions ensoleillées.
L’accessibilité financière : le coût de l’énergie et des équipements nécessaires pour la produire peut varier considérablement.
N’oubliez pas que chaque situation est unique et qu’il est important de faire une analyse précise de vos besoins et de votre contexte avant de faire un choix.